Volet bois, le choix durable et chaleureux pour sublimer la maison

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Table des matières

Factures d’énergie qui grimpent, façades à réchauffer, conscience verte qui s’affirme : le volet bois coche toutes les cases et revient en force sur les projets maison. Matériau vivant, il emmagasine le CO₂, isole du froid comme du tumulte urbain et se répare d’un simple coup de pâte à bois, un trio gagnant que ni le PVC ni l’aluminium ne cumulent. Comment choisir la bonne essence, calculer le budget, profiter des aides et conserver cet éclat naturel au fil des années ? la réponse se joue dans les pages qui suivent.

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Pourquoi choisir un volet bois durable et chaleureux

Avantages écologiques et bilan carbone

Le bois stocke naturellement le CO₂ : 1 m³ retient près d’une tonne de dioxyde de carbone pendant tout le cycle de vie du volet. Dans les ateliers, son façonnage demande nettement moins d’énergie que l’aluminium ou le PVC. Les analyses ACV du FCBA montrent une empreinte carbone inférieure d’environ 55 % à celle d’un volet métallique équivalent. Choisir un modèle certifié FSC ou PEFC garantit en plus une gestion raisonnée des forêts, donc un renouvellement continu de la ressource.

Autre atout souvent oublié : la réparabilité. Un choc, une latte fendue ? Une pâte à bois et un ponçage suffisent. Cette capacité à être remis à neuf prolonge la durée de vie au-delà de 25, parfois 50 ans pour les essences nobles, et repousse la fabrication d’un volet neuf. Moins de déchets, moins de transport, un impact carbone encore réduit.

Isolation thermique et acoustique renforcée

Le bois possède une conductivité très faible. En hiver, il limite les ponts thermiques, en été il freine la montée en température derrière la baie. Plusieurs fabricants chiffrent à jusqu’à 10 % d’économie sur la facture de chauffage ou de climatisation lorsqu’on passe d’un ancien volet PVC à un battant bois bien ajusté.

Côté nuisance sonore, la masse et la structure fibreuse du matériau absorbent les ondes. Les mesures labos affichent un gain moyen de 2 à 4 dB par rapport aux panneaux aluminium. Dans un quartier passant, cette différence suffit à atténuer nettement les bruits de circulation nocturne.

Esthétique et valorisation immobilière

Texture veiné, teinte miel ou brune, reflet changeant au soleil : un volet bois apporte immédiatement une chaleur visuelle impossible à reproduire avec un film imitation. Les architectes mettent en avant ses lignes pour souligner les tours de fenêtre, respecter un cachet régional ou nuancer une façade contemporaine avec une touche naturelle.

Les agents immobiliers le confirment : la présence de menuiseries bois soignées peut relever la valeur de revente de 5 à 7 %. Au-delà du gain financier, l’effet coup de cœur reste puissant. Les propriétaires gagnent en confort, l’habitation en caractère, le patrimoine en pérennité.

Bien sélectionner l’essence de bois pour ses volets

Sapin, pin, chêne, red cedar forces et limites

L’essence influe sur le poids des battants, leur résistance aux intempéries, la fréquence d’entretien et bien sûr le budget. Avant de signer un devis, passez en revue les atouts et points faibles de chaque bois.

  • Sapin : léger, facile à usiner et parmi les moins chers. Il accepte toutes les finitions mais son fil tendre marque vite et réclame une lasure protectrice dès la pose puis un suivi régulier.
  • Pin maritime ou pin sylvestre : densité supérieure au sapin, bonne tenue mécanique et veinage plus décoratif. Traité classe 3, il résiste correctement à l’humidité. Prix modéré, léger risque de tuilage si le séchage n’a pas été rigoureux.
  • Chêne : référence haut de gamme. Fibres denses, forte dureté, excellente stabilité. Durée de vie qui dépasse souvent celle de la quincaillerie. Son poids requiert des gonds renforcés et un budget plus conséquent, mais l’entretien se limite souvent à un simple huilage ou à une lasure tous les six à huit ans.
  • Red cedar (cèdre rouge canadien) : nerveux mais naturellement imputrescible grâce à ses tanins. Très peu d’entretien, parfum agréable lors de la coupe, teinte brune rosée qui grise de façon homogène si l’on laisse le bois brut. Coût voisin du chêne, provenance importée à contrôler côté bilan carbone.

En zone très exposée au vent ou aux embruns, optez pour un chêne abouté ou un red cedar déligné cœur de bois. Pour un budget serré sur une façade abritée, un sapin lamellé-collé bien protégé reste pertinent.

Labels FSC et PEFC gage de bois durable

Les deux certifications internationales FSC et PEFC assurent que le bois provient de forêts gérées de manière responsable, replantation comprise, et qu’il est suivi tout au long de la chaîne de transformation. Un numéro de licence figure sur la facture et sur l’étiquette des volets : vérifiez-le sur les sites officiels pour éviter le greenwashing.

Choisir un volet portant l’un de ces logos, c’est soutenir une sylviculture qui préserve la biodiversité, limite les traitements chimiques en forêt et garantit un revenu équitable aux exploitants. Dans certaines régions, des scieries locales détiennent désormais la double labellisation, ce qui réduit encore l’empreinte transport. Exigez la mention dans votre bon de commande : elle ne renchérit que de quelques euros mais fait la différence pour la planète.

Combien coûte un volet bois posé

Fourchettes de prix au mètre carré

Le poste budget se situe généralement entre 220 et 450 € /m² posé, pose comprise. Dans la tranche basse, on trouve les volets battants en sapin ou en pin abouté, souvent proposés en série par les négociants. Sur les modèles plus haut de gamme, le tarif grimpe vers 400 € voire 450 € /m² pour du chêne abouté, du red cedar ou des essences exotiques stables dont la densité et la durabilité naturelle rallongent la note mais limitent l’entretien.

Facteurs qui font varier le budget

  • L’essence choisie : sapin et pin restent les plus abordables tandis que chêne, méranti ou red cedar peuvent doubler le prix de la lame brute.
  • Le type de finition en atelier : un volet pré-lazuré, prêt à poser, ajoute 15 % à 20 % par rapport à un produit brut. La finition usine garantit cependant une couche uniforme et réduit le temps de chantier.
  • Le format : grande hauteur, volets cintrés ou pliants demandent plus de bois et de main d’œuvre. À surface égale, le châssis hors standard peut majorer la facture de 25 %.
  • La quincaillerie : pentures galva simples, ferrage noir mat design, arrêt à retenue douce, la quincaillerie oscille entre 40 et 120 € par battant.
  • La pose : un remplacement à l’identique sur gonds existants est rapide. Comptez 60 à 80 € par volet. En rénovation lourde avec dépose, scellements et réglages, le montant approche 120 €.
  • La zone géographique : Paris et Côte d’Azur affichent des taux horaires de pose supérieurs de 10 % à 20 % au reste du territoire.

Volet bois sur mesure et devis en ligne

Pour une façade classée, une ouverture hors cotes ou un coloris imposé par les Bâtiments de France, la case sur-mesure devient incontournable. Les plateformes des fabricants tels que Le Roi de la Fenêtre ou Comater proposent un configurateur : largeur, hauteur, essence, lames verticales ou persiennées, finitions, quincaillerie. Le prix s’actualise en temps réel et un PDF détaillé arrive par mail en moins de cinq minutes. Ce chiffrage précis sert ensuite de base à l’artisan poseur qui affine la partie main d’œuvre selon l’accessibilité du chantier et l’état du support.

Entretien volets en bois mode d’emploi

Fréquence de lasure et peinture

Première protection dès la pose puis un renouvellement tous les cinq à sept ans reste la règle qui fait consensus chez les fabricants. La cadence descend à quatre ans sur des façades plein sud ou en bord de mer, peut grimper à dix ans pour une essence noble comme le red cedar abritée sous avancée de toit. Quelques indicateurs pour ne pas se tromper : teinte qui pâlit, microfissures au toucher, gouttes d’eau qui ne perlent plus après la pluie. Travailler entre 12 °C et 25 °C, bois sec à coeur, permet une bonne accroche des produits et limite le cloquage.

Réparer plutôt que remplacer tutoriel

Le bois reste le seul matériau vraiment réparable, rappelle Olivier Thibault chez Sothoferm. Éclat, lame fendue ou penture fatiguée, pas besoin de tout changer. Suivre ces étapes suffit souvent :

  1. Dégonder et poser à plat sur tréteaux, côté extérieur face à soi.
  2. Dépoussiérer puis poncer grain 120 pour retirer vernis écaillé et ouvrir les pores.
  3. Traiter les zones attaquées (insectes, champignons) avec un saturateur fongicide incolore.
  4. Reboucher un creux ou une fente avec pâte à bois de même essence, laisser sécher, poncer affleurant.
  5. Remplacer une lame trop abîmée : dévisser, couper une neuve aux cotes, vis inox, léger jeu d’1 mm.
  6. Lasure ou peinture de finition, deux couches croisées, temps de séchage respecté.

En deux à trois heures de travail effectif, la pièce repart pour dix ans et évite l’achat d’un volet neuf, soit 200 à 400 € économisés.

Produits d’entretien éco responsables

Les progrès des chimistes changent la donne. Finis les solvants lourds, place aux lasures en phase aqueuse à moins de 5 g/L de COV, labellisées NF Environnement ou Ecolabel. Côté peinture, les gammes biosourcées à base de résines végétales remportent la palme pour leur faible empreinte carbone. Pour un entretien courant, une à deux passes de saturateur à l’huile de lin protègent sans filmage et mettent en valeur le veinage naturel.

  • Labels à repérer : NF Environnement, Ecolabel, Ecocert, Blauer Engel.
  • Conditionnements recharge ou bidon recyclé, pour réduire les déchets.
  • Brosses en fibres naturelles et chiffons réutilisables complètent la panoplie responsable.

En associant ces produits à un entretien régulier, le volet bat tous les records de longévité tout en limitant son impact sur la planète.

Comparer volet bois PVC et aluminium

Performance énergétique et confort

Le bois garde la main sur l’isolation. Sa conductivité thermique très faible (≈0,13 W/m.K) offre un gain de chauffage ou de climatisation pouvant atteindre 10 % selon Sothoferm. Le PVC suit, grâce à ses chambres d’air internes, mais reste un cran derrière sur l’acoustique. L’aluminium, bon conducteur, nécessite des barrettes à rupture de pont thermique : sans elles la performance chute vite, avec elles elle se rapproche seulement du PVC. Côté confort sonore, le bois affiche 2 à 4 dB de mieux que ses concurrents, un atout appréciable dans une rue passante.

Durabilité et impact environnemental

Un volet bois bien entretenu tient 25 à 50 ans, voire plus pour les essences nobles. Son cycle de vie reste le moins émetteur : fabrication et transport génèrent environ 55 % de CO₂ en moins que l’aluminium, tandis que chaque m³ de bois stocke 0,9 t de CO₂ (FCBA). PVC et aluminium sont quasi exempts d’entretien, mais leur bilan carbone diffère nettement : l’aluminium demande beaucoup d’énergie à la production, le PVC pose la question du chlore et des additifs. Le recyclage est possible pour les trois matériaux ; le bois finit souvent en réemploi ou en énergie, l’aluminium se recycle à l’infini, le PVC seulement quelques boucles.

Esthétique et styles disponibles

Authenticité, veinage et toucher naturel pour le bois, plébiscité par les rénovations patrimoniales. Les lasures mates translucides, très tendance, laissent le matériau exprimer ses nuances. Le PVC propose une gamme correcte de teintes RAL et quelques finitions imitation bois, mais la surface reste lisse. L’aluminium, roi de la couleur, se décline en laque satinée, texturée ou sablée sur l’intégralité du nuancier, et autorise des lames très fines pour un rendu contemporain. En battant traditionnel, coulissant ou pliant, chacun des trois matériaux couvre les besoins courants ; seuls les volets cintrés ou très larges restent l’apanage du bois et de l’alu sur mesure.

Styles et tendances couleurs pour sublimer la façade

Volets battants traditionnels et charme régional

Le volet battant reste l’icône des maisons de caractère. Sa silhouette généreuse, ses barres et écharpes apparentes, rappellent autant l’architecture basque que les bastides provençales. Les fabricants relancent les palettes régionales : rouge piment sur les façades du Sud-Ouest, bleu pastel en Occitanie, vert wagon dans le Morvan. Appliqués sur un bois raboté, ces tons francs conservent une légère transparence qui laisse deviner le veinage et évite l’effet « volet plastique ». Quelques détails font la différence : pentures noires forgées, lames persiennées pour ventiler, ou encore cintres supérieurs sur les maisons à colombages. Ce retour aux codes locaux séduit les acheteurs, les notaires évoquant un bonus de valorisation immobilière dès que volets, tuiles et huisseries respectent la charte de couleur du secteur.

Volets coulissants et pliants esprit contemporain

Sur les constructions cubiques ou les extensions bois, les volets coulissants et les modèles pliants à repli accordéon jouent la continuité de l’enveloppe. Les lames verticales, souvent en red cedar ou en mélèze huilé, se déclinent dans des nuances sophistiquées : gris quartz, noir profond, brun moka, voire un bleu minéral inspiré par la métallisation des bardages. Le grand panneau glisse sans bruit devant des baies XXL et permet un « effet store » quand il est perforé ou ajouré. Les teintes unies sont privilégiées, parfois contrastées avec les menuiseries aluminium pour un look bicolore. Pour éviter la décoloration, les fabricants proposent des finitions saturateur UV ou des lasures pigmentées haute durabilité, à rénover en surface mais sans décapage lourd.

Nuances naturelles lasure mat la tendance forte

La couleur vedette reste le bois naturel protégé par une lasure mate. Cette finition, qui progresse fortement dans les ventes, respecte les fibres et absorbe la lumière au lieu de la réfléchir. Les essences claires (sapin, épicéa) prennent une teinte blond miel, quand le chêne se patine d’un brun doré. Les teintes « smoked » et « café latté » s’imposent en zone urbaine pour adoucir l’enduit béton, tandis que les maisons en pierre préfèrent un aspect brut légèrement blanchi. La lasure mate révolutionne aussi l’entretien : pas d’écaillage, un simple dégraissage puis une nouvelle couche fine tous les cinq à sept ans. L’approche minimaliste colle à l’envie de façades durables, sobres et chaleureuses, tout en valorisant le concept de volet bois réparé plutôt que remplacé.

Aides financières et réglementation pour changer de volets

TVA réduite, éco prêt et CEE disponibles

La pose ou le remplacement de volets peut bénéficier d’une TVA à 5,5 % dès lors que le logement a plus de deux ans, que l’installation est confiée à un professionnel et que les volets affichent une résistance thermique additionnelle R ≥ 0,22 m².K/W. Autrement dit, la facture globale – fournitures et main-d’œuvre – profite du taux ultra-réduit réservé aux travaux qui améliorent la performance énergétique.

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) finance jusqu’à 50 000 € de travaux sur quinze ans sans intérêts. Les volets isolants peuvent y être intégrés soit dans un bouquet « isolation » (murs, toitures, menuiseries), soit dans une rénovation globale démontrant un gain d’au moins 35 % sur la consommation conventionnelle. La demande s’effectue auprès de la banque avec le devis de l’entreprise RGE et le formulaire type « volets isolants » du ministère de la Transition écologique.

Dernier levier, la prime « coup de pouce » issue des certificats d’économies d’énergie (CEE). Les fournisseurs d’énergie reversent une aide de 20 à 40 € par mètre carré de volet posé lorsque les mêmes critères de résistance thermique sont respectés. Cette prime se cumule avec la TVA réduite et l’éco-PTZ, sous réserve de ne pas dépasser le coût total des travaux. À noter : MaPrimeRénov’ n’est plus ouverte aux volets seuls, ce qui renforce l’intérêt de ces trois dispositifs.

Points clés de la RE2020 pour les menuiseries

La RE2020 renforce la place des volets dans la performance globale du bâti. Deux indicateurs sont en ligne de mire :

  • Bbio (besoin bioclimatique) qui prend en compte le facteur solaire. Des volets fermés la nuit en hiver et en journée l’été abaissent le Bbio et facilitent l’obtention du permis de construire.
  • DH (degré-heure d’inconfort estival) qui mesure la surchauffe. Les volets battants ou coulissants côté sud et ouest constituent une protection solaire fixe indispensable pour rester sous le seuil réglementaire.

Côté performances chiffrées, le couple Uw + Sw de la menuiserie avec volet fermé doit permettre de réduire les besoins de chauffage sans pénaliser l’apport de lumière naturelle. Les bureaux d’études valorisent un gain moyen de 15 % sur la déperdition thermique quand la résistance additionnelle des volets est conforme à la norme NF EN 13659. Enfin, la RE2020 encourage les produits biosourcés : un volet bois certifié PEFC ou FSC améliore le coefficient « Carbone » Ic de la construction, point désormais scruté lors de la déclaration en mairie.

FAQ volet bois

Quelle durée de vie attendre

Un volet en bois bien choisi et entretenu tient entre 25 et 50 ans. Les essences résineuses courantes (sapin, pin) affichent la fourchette basse alors que le chêne ou le red cedar dépassent souvent le demi-siècle. L’équation dépend surtout de :

  • la qualité du bois et des assemblages
  • l’exposition (soleil direct, embruns, pollution)
  • la rigueur de l’entretien
  • la finition appliquée (lasure haute durabilité, peinture microporeuse, saturateur)

Une latte abîmée se remplace, une couche de lasure se renouvelle, ce qui prolonge la vie du volet sans passer par un remplacement complet. Le bois reste le seul matériau vraiment réparable pièce par pièce.

Quelle fréquence d’entretien idéalement

Le geste clé arrive vite après la pose : une première lasure ou peinture dans les trois mois assure la stabilité de la teinte et bloque l’humidité. Ensuite, une remise en protection tous les 5 à 7 ans suffit le plus souvent. Dans les zones très ensoleillées ou proches du littoral, raccourcir le cycle à 3-4 ans évite les craquelures.

Entre deux remises en beauté, un simple lavage doux au printemps limite le grisaillement naturel :

  • épousseter les lames avec une brosse souple
  • nettoyer à l’eau légèrement savonneuse
  • rincer puis sécher avant de remettre en place

Un contrôle visuel annuel (vissé rotulaire, gonds, joints) permet de colmater immédiatement une microfissure plutôt que de laisser l’eau s’infiltrer.

Le bois isole t il vraiment mieux

Oui, le bois forme un matériau naturellement peu conducteur. Des tests FCBA montrent un gain moyen de 10 % sur la facture de chauffage ou de climatisation par rapport à un volet PVC ou aluminium non doublé. Le bois améliore aussi le confort acoustique, avec un affaiblissement de 2 à 4 dB mesuré en laboratoire. Une lame d’air se crée entre tablier et vitrage, emprisonnant la chaleur en hiver et la repoussant en été. Associé à un joint de battement bien posé, le volet bois devient un bouclier saison après saison.

Choisir un volet bois revient à doter la maison d’un bouclier isolant, réparable et faible en carbone tout en renforçant son caractère. Comparer essence, label et finition, puis confier la pose à un professionnel, transforme ce geste décoratif en investissement durable. Reste une interrogation : nos façades sauront-elles bientôt convertir chaque latte en réservoir de CO₂ à l’échelle du quartier ?

4.4/5 - (29)
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Pascal Largilière
Passionné par l’aménagement intérieur et fort d’une solide expérience, j’ai fondé Aménagement Orléans avec une ambition claire : créer des espaces uniques, fonctionnels et élégants, parfaitement adaptés à vos besoins.